Déchets - Présentation
Depuis le 1er juillet 2000, sous l'égide du SIVOM du Pays de la Marche Berrichonne a été mise en place la collecte sélective des déchets ménagers.
Après avoir préparé les habitants par des documents d'informations prévenant de la mise en place de cette collecte, ceux-ci étaient quasiment près le jour J. A compter de juin 2000 et ce durant un mois et demi, des agents procédaient à la distribution de bacs 120 litres, à couvercle jaune, dans chaque habitation. Lors de cette distribution, un guide de tri accompagnait également le bac, et quand les gens étaient présents, une information de vive voix pouvait être donnée.
Ayant opté pour la collecte en porte à porte pour les déchets ménagers recyclables et en apport volontaire pour les journaux, revues, magazines et le verre, une mise en place de conteneurs 750 litres, était donc simultanément effectuée dans les points de regroupement déjà existant, et dans d'autres points qui ont ainsi été créés.
Pour continuer à assurer la collecte des ordures ménagères classiques et de tous ces bacs et conteneurs, il a fallu procéder à une réorganisation complète des tournées. Il a également été nécessaire de procéder à des compléments d'horaires et à des embauches de personnel, représentant l'équivalent de 4 emplois.
Depuis la mise en place de la collecte sélective, les agents chargés du ramassage sont organisés en trois équipes qui tournent en deux huit.
Cette manière de faire, permet de collecter chaque habitation au minimum une fois par quinzaine pour les ordures ménagères classiques et une fois par quinzaine pour les emballages recyclables.
A compter du 1er juillet 2002, nous équipant d'une benne de collecte compartimentée, il est alors possible de collecter les deux poubelles lors du même passage, évitant ainsi le passage de deux camions au même endroit. Cela permet de procéder à la collecte des ordures ménagères classiques toutes les semaines durant la période de juillet et août, comme nous avions l'habitude de le faire auparavant, et que nous avions dû abandonner avec la mise en place de la collecte sélective, celle-ci doublant déjà les tournées.
Cette acquisition nous a permis également de revoir la mise en place de certains services que nous avions dû suspendre, faute de moyens et surtout de temps.
Si à ce jour, certains habitants, peu nombreux estiment que la collecte sélective est pour eux une contrainte, et une détérioration du service de collecte, la plupart, pensent que cela est une très bonne chose, et les résultats le prouvent bien.
Si nous pouvons être fiers des résultats actuels, il ne faut pas pour autant relâcher nos efforts. C'est pourquoi nous devons faire savoir à tous les habitants, qu'un déchet non recyclable jeté dans le bac jaune peut contaminer et rendre impropre au recyclage tous ceux qui seront à son contact. Sachant qu'ils sont comptabilisés en tonnage entrant au centre de tri, puis dirigés vers le centre d'enfouissement, ils entraînent donc un surcoût important.
Il ne faut pas pour autant penser que nous devons tout jeter dans la poubelle habituelle. Tous les déchets collectés dans cette poubelle sont dirigés vers le centre d'enfouissement, ce qui coûte à la collectivité sans générer de recettes.
Donc plus nous trierons, moins nous paierons…
Si nous n'avons pas la prétention de garantir une baisse des redevances, nous avons pu réussir l'objectif que nous nous étions fixé, à savoir, que le surcoût de la mise en place de la collecte sélective devait être en partie assuré par la revente des matériaux recyclables collectés, et les soutiens Eco-Emballages, mais également grâce aux usagers ayant procédé à un tri le plus minutieux possible.
Ne relâchons pas et continuons ensemble sur cette voie, pour faire en sorte de faire encore mieux.
Chaque emballage recyclable placé dans la poubelle habituelle, est un manque à gagner pour la Communauté de Communes, et donc pour l'usager qui assure le financement de celle-ci.
Déchets recyclables : 246,39 € HT / Tonne (par leur revente, ils procurent une recette).
Déchets résiduels : 85.68 € HT / Tonne pour être enfouis.
Les erreurs de tri : 246,39 + 138,52 € = 384,91 HT/ Tonne pour être enfouis.
TRIONS MIEUX POUR REDUIRE LES COUTS DE TRAITEMENT.
Si dans l'objectif l'opération peut-être une bonne action, il en résulte très souvent un effet négatif.
En effet si, pour des raisons de bonne conscience, nous retirons des déchets tous ceux qui peuvent être revendus, il ne restera bien évidemment, pour les collectivités, que les déchets sans aucun rapport financier.
Ainsi si les collectes peuvent actuellement être prises en charge en partie par la revente des matériaux et l'aide des organismes (Eco-Emballages, Eco-Systèmes, Eco-Folio et autres) il n'en sera plus ainsi lorqu'il ne restera dans les poubelles à collecter que les déchets à enfouir.
Prenons un exemple au hasard: L'opération de récupération des bouchons plastiques "Les Bouchons d'Amour"
Au niveau national cette opération à permis la récupération en 2013 de 1 335 tonnes de bouchons qui ont rapporté à l'association environ 280 350 Euros.
La même quantité de plastiques aurait permis aux collectivités de récupérer près de 1 122 750 Euros avec les aides des organismes.
Ainsi ce sont donc 842 400 Euros d'aides qui ont été perdus dans cette opération.
Au niveau départemental (Indre) en 2014, 11 tonnes en mars et 13 tonnes en septembre de bouchons ont été expédiées par l'association, soit un peu plus de 5 000 Euros.
Si ces 24 tonnes avaient été récupérées par les collectivités elles auraient permis un rapport financier de 20 200 Euros, soit une perte d'aides de 15 200 Euros.
La disparition de ces bouchons des collectes des déchets, n'entraine aucune réduction des dépenses de fonctionnement des collectivités malgré la perte de revenus. C'est donc une perte qu'il faut recupérer sur les redevances des usagers.
Après avoir préparé les habitants par des documents d'informations prévenant de la mise en place de cette collecte, ceux-ci étaient quasiment près le jour J. A compter de juin 2000 et ce durant un mois et demi, des agents procédaient à la distribution de bacs 120 litres, à couvercle jaune, dans chaque habitation. Lors de cette distribution, un guide de tri accompagnait également le bac, et quand les gens étaient présents, une information de vive voix pouvait être donnée.
Ayant opté pour la collecte en porte à porte pour les déchets ménagers recyclables et en apport volontaire pour les journaux, revues, magazines et le verre, une mise en place de conteneurs 750 litres, était donc simultanément effectuée dans les points de regroupement déjà existant, et dans d'autres points qui ont ainsi été créés.
Pour continuer à assurer la collecte des ordures ménagères classiques et de tous ces bacs et conteneurs, il a fallu procéder à une réorganisation complète des tournées. Il a également été nécessaire de procéder à des compléments d'horaires et à des embauches de personnel, représentant l'équivalent de 4 emplois.
Depuis la mise en place de la collecte sélective, les agents chargés du ramassage sont organisés en trois équipes qui tournent en deux huit.
Cette manière de faire, permet de collecter chaque habitation au minimum une fois par quinzaine pour les ordures ménagères classiques et une fois par quinzaine pour les emballages recyclables.
A compter du 1er juillet 2002, nous équipant d'une benne de collecte compartimentée, il est alors possible de collecter les deux poubelles lors du même passage, évitant ainsi le passage de deux camions au même endroit. Cela permet de procéder à la collecte des ordures ménagères classiques toutes les semaines durant la période de juillet et août, comme nous avions l'habitude de le faire auparavant, et que nous avions dû abandonner avec la mise en place de la collecte sélective, celle-ci doublant déjà les tournées.
Cette acquisition nous a permis également de revoir la mise en place de certains services que nous avions dû suspendre, faute de moyens et surtout de temps.
Si à ce jour, certains habitants, peu nombreux estiment que la collecte sélective est pour eux une contrainte, et une détérioration du service de collecte, la plupart, pensent que cela est une très bonne chose, et les résultats le prouvent bien.
Si nous pouvons être fiers des résultats actuels, il ne faut pas pour autant relâcher nos efforts. C'est pourquoi nous devons faire savoir à tous les habitants, qu'un déchet non recyclable jeté dans le bac jaune peut contaminer et rendre impropre au recyclage tous ceux qui seront à son contact. Sachant qu'ils sont comptabilisés en tonnage entrant au centre de tri, puis dirigés vers le centre d'enfouissement, ils entraînent donc un surcoût important.
Il ne faut pas pour autant penser que nous devons tout jeter dans la poubelle habituelle. Tous les déchets collectés dans cette poubelle sont dirigés vers le centre d'enfouissement, ce qui coûte à la collectivité sans générer de recettes.
Donc plus nous trierons, moins nous paierons…
Si nous n'avons pas la prétention de garantir une baisse des redevances, nous avons pu réussir l'objectif que nous nous étions fixé, à savoir, que le surcoût de la mise en place de la collecte sélective devait être en partie assuré par la revente des matériaux recyclables collectés, et les soutiens Eco-Emballages, mais également grâce aux usagers ayant procédé à un tri le plus minutieux possible.
Ne relâchons pas et continuons ensemble sur cette voie, pour faire en sorte de faire encore mieux.
Chaque emballage recyclable placé dans la poubelle habituelle, est un manque à gagner pour la Communauté de Communes, et donc pour l'usager qui assure le financement de celle-ci.
Quels sont les coûts pour le traitement des déchets ?
(chiffres 2015) Déchets recyclables : 246,39 € HT / Tonne (par leur revente, ils procurent une recette).
Déchets résiduels : 85.68 € HT / Tonne pour être enfouis.
Les erreurs de tri : 246,39 + 138,52 € = 384,91 HT/ Tonne pour être enfouis.
TRIONS MIEUX POUR REDUIRE LES COUTS DE TRAITEMENT.
Le saviez-vous ?
De plus en plus d'associations font appel à votre sens civique pour la récupération de certains matériaux (cartouches d'encre, portables, bouchons, capsules expresso, etc....)Si dans l'objectif l'opération peut-être une bonne action, il en résulte très souvent un effet négatif.
En effet si, pour des raisons de bonne conscience, nous retirons des déchets tous ceux qui peuvent être revendus, il ne restera bien évidemment, pour les collectivités, que les déchets sans aucun rapport financier.
Ainsi si les collectes peuvent actuellement être prises en charge en partie par la revente des matériaux et l'aide des organismes (Eco-Emballages, Eco-Systèmes, Eco-Folio et autres) il n'en sera plus ainsi lorqu'il ne restera dans les poubelles à collecter que les déchets à enfouir.
Prenons un exemple au hasard: L'opération de récupération des bouchons plastiques "Les Bouchons d'Amour"
Au niveau national cette opération à permis la récupération en 2013 de 1 335 tonnes de bouchons qui ont rapporté à l'association environ 280 350 Euros.
La même quantité de plastiques aurait permis aux collectivités de récupérer près de 1 122 750 Euros avec les aides des organismes.
Ainsi ce sont donc 842 400 Euros d'aides qui ont été perdus dans cette opération.
Au niveau départemental (Indre) en 2014, 11 tonnes en mars et 13 tonnes en septembre de bouchons ont été expédiées par l'association, soit un peu plus de 5 000 Euros.
Si ces 24 tonnes avaient été récupérées par les collectivités elles auraient permis un rapport financier de 20 200 Euros, soit une perte d'aides de 15 200 Euros.
La disparition de ces bouchons des collectes des déchets, n'entraine aucune réduction des dépenses de fonctionnement des collectivités malgré la perte de revenus. C'est donc une perte qu'il faut recupérer sur les redevances des usagers.